Père Bernard Héraut, modérateur
Il s’appelait autrefois, « l’Extrême onction ». Avec la réforme du Concile Vatican II sur la liturgie, il s’appelle «Sacrement pour les malades ». Il comporte deux parties : l’une pour les malades, une seconde pour les mourants. Ce que l’Église a souhaité avec ce nouveau rituel, publié en 1977 pour la partie française, c’est non pas réduire au dernier moment de la vie terrestre, la grâce de Dieu avec cette Onction sainte, mais bien l’étendre, en permettre la possibilité dès que des signes cliniques d’une maladie, d’un handicap sont perceptibles. La grâce de Dieu, la consolation, le réconfort, Dieu peut les donner lorsque le corps vit des situations difficiles. Le rituel au n° 58 nous dit : « On éduquera les fidèles à demander eux-mêmes l’Onction, et à la recevoir avec foi et amour…Il faut que se perde la mauvaise habitude de retarder la réception de ce sacrement ».
Le rituel demande de déplacer l’onction sacramentelle vers le temps de la maladie ou vers toute situation de gravité où l’existence connaît un temps de crise, c’est- à-dire une expérience de « trouble » due « à une maladie sérieuse où le chrétien a particulièrement besoin de grâce pour être en paix, garder son courage, lutter contre le mal, continuer à vivre sa foi » (Rituel, n° 54).
Le dimanche 15 mai à l’église st Marceau, des personnes malades recevront l’Onction sainte. Chaque situation particulière sera examinée. Une rencontre avec un membre de l’équipe du SEM (Service Évangélique des Malades) ou un prêtre sera prévue. Déjà, confions au Seigneur Ressuscité, tous nos frères et sœurs malades. Prions pour eux afin que leur cœur soit en paix.