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L’Avent ? Être porteur d’espérance
En ce temps de l’Avent, offrir un lumignon, une étoile, une aquarelle, une mini crèche, à ceux qui sont autour de nos églises, ça peut paraître peu, mais c’est bien plus… c’est le geste que les équipes de liturgie ont proposé pour cette année, pour sortir de nos églises, et de nous-mêmes, pour aller vers ceux qui ne connaissent pas ou peu notre vie en communauté, avec Jésus pour guide, et toute la joie que cela nous apporte.
Ce geste, il a fallu le penser tout d’abord, pour donner du sens. Puis, il a demandé du temps de préparation, où toute une équipe «de petites mains» de nos trois églises, s’est réunie, dans la joie, en donnant ce qui nous est si précieux : du Temps. Ces temps ont permis de belles rencontres, des échanges, de préparer Noël pour les autres… Et c’était BON de partager le vrai sens de Noël, même si préparer Noël pour sa famille, ça reste très important.
L’étape suivante, ce sont les rencontres avec ceux qui ne sont pas ou peu pratiquants.
Ce n’est pas forcément facile d’aller au-devant des autres, surtout pour porter un message aussi intime que celui de la foi.
Ces gestes auront-ils une influence sur notre communauté ? Sortir de nous-mêmes sera un nouveau pas à la suite de Jésus… si et seulement si nous ne nous arrêtons pas là. Ce geste, c’est un appel au service, à la mission, une invitation à s’engager : pousser la porte des églises, oser prendre sa part au service de nos frères et sœurs. Si nous sommes capables d’une petite chose comme aller, juste au sortir de nos églises, vers des gens qui sont nos voisins, nous devons bien être capables de faire davantage, non ? Pensons à la parabole des talents : le Seigneur nous donne sans mesure ; faire fructifier les talents qu’Il nous donne, c’est prendre un risque, celui de sortir, de labourer, de semer, d’attendre, de risquer de ne rien récolter… ou d’avoir la joie en fin de compte de voir que quelque chose se passe.
Véronique Doisneau-Henry et Michelle Menon