NIPAPE Koffi Yoèmoulè Daniel, Cjm
Les textes liturgiques de ce jour nous présentent l’identité de Jésus et de sa mission : Jésus comme Parole libératrice. En effet, la venue de la Parole, c’est-à-dire le Christ et ses actes constitue un réveil brutal d’où l’engagement du combat pascal. Ainsi, Jésus comme Parole fait irruption. Avec Jésus, commence quelque chose de nouveau. Il est la Parole du commencement qui surgit toute neuve pour une récréation à travers son enseignement avec autorité. Son autorité est celle même de Dieu qui ne se réfère pas à lui-même, mais qui lui donne un sens inédit parce qu’il est lui-même la Parole devenue personne humaine vivante. Elle est la Parole inaudible de Dieu, la Parole que les Israélites avaient peur d’entendre dans la première lecture s’exprimant par les mots et les actes de Jésus qui constituent son autorité. Cette autorité est même reconnue par les mauvais esprits : « Les esprits mauvais eux-mêmes lui obéissent » montrant déjà aujourd’hui une anticipation et une prophétie de la victoire finale de Jésus sur le mal. C’est pour cela que Jésus lui-même a pris la figure du mal en portant notre péché afin que notre péché soit crucifié à la croix avec lui. Aujourd’hui, quelle parole avons-nous ou prononçons-nous ? Méditons-nous Jésus-Parole dans les Saintes Écritures afin qu’elle puisse nous guérir, nous transformer pour devenir ses messagers ? Soyons de belles paroles vivantes pour nous et pour nos frères et sœurs afin de leur donner vie, joie, paix et amour.