WARREN RAVAKI, séminariste en 4e année
En ce 4ème dimanche de Pâques, dans notre deuxième lecture, de la première lettre de Saint Jean, il est fait mention d’un terme commun, que nous connaissons tous « enfants de Dieu ». Quand nous évoquons le mot enfant de Dieu, cela nous ramène à la célébration du baptême. Si vous avez souvenir de la vigile Pascale, nous avons accueilli dans notre église de Saint Marceau, trois catéchumènes, qui ont été préparés pour recevoir le sacrement du baptême. Afin d’intégrer la grande famille des enfants de Dieu qui est l’Église. Aujourd’hui nous sommes appelés enfants de Dieu par notre appartenance à Dieu par le sacrement du baptême, qui fait de nous les membres d’une famille ancrée dans l’amour du Christ. Être enfant de Dieu s’enracine dans une communauté, ou devrais-je dire dans le Corps du Christ. Lorsque les catéchumènes ont reçu le sacrement du baptême, l’accueil dans la communauté des enfants de Dieu qui est l’Église, se fait de suite. Comme une mère qui donne naissance à son enfant, qui est automatiquement intégré dans son cocon familial. La première lettre de Saint Jean nous rappelle ce lien qui nous unit à Dieu par notre baptême. Cependant il nous rappelle une chose fondamentale, celle d’annoncer le Christ ressuscité, qui nous donne cette joie, chaque jour, à travers nos frères et nos sœurs. C’est pour cela qu’être enfant de Dieu, ce n’est pas seulement être baptisé, mais de vivre son baptême à travers les activités proposées dans notre paroisse, la présence à la messe, puis la joie de partager notre amour du Christ ressuscité. « Bien-aimés dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu ».