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Qu’est-ce qu’un pauvre ? Ce n’est pas obligatoirement lié à un problème de possession de biens ou d’argent. Un pauvre, c’est une personne paumée dans notre société d’aujourd’hui. Un jeune, un vieux, un émigré…
Le Secours Catholique a pour but d’accueillir, d’écouter et épauler les personnes qui se présentent.
Animer un atelier cuisine où des personnes issues de régions et de cultures différentes se retrouvent pour parler, découvrir des produits qu’elles ne connaissent peut-être pas et également partager un peu leurs savoir-faire est tout à fait dans cet esprit.
De même, L’une des premières difficultés pour une personne arrivant dans notre pays, après le logement, ce sont les difficultés de notre langue. Un minimum de connaissance du français est nécessaire pour engager une conversation, faire ses courses, répondre au téléphone, comprendre et remplir des papiers administratifs. Certains ayant eu une formation francophone ont l’impression de bien comprendre et bien s’exprimer, mais souvent une première rencontre permet de déceler de fortes lacunes. Il y a également toutes ces personnes dont la langue maternelle n’est pas le français. Aussi de rencontres individuelles avec des dialogues adaptés à chaque situation permettent de réels progrès.
C’est ce que nous faisons depuis cette année à notre permanence de la Maison St-Jean.
Bernard, bénévole au Secours Catholique
Depuis quelques mois, je suis bénévole au Secours Catholique.
Une fois par mois, un atelier cuisine est organisé. Toute la matinée, une joyeuse équipe constituée de bénévoles et de bénéficiaires s’active autour d’une grande table : éplucher, couper, laver, préparer la vinaigrette, mélanger, cuire … Nous utilisons les produits du panier, fourni par un maraîcher local.
Puis vers midi, tout le monde à table ! Ces matinées sont pour moi d’une grande richesse : pendant que les mains sont occupées, les langues vont bon train ! On échange des nouvelles, on discute, on pleure, on rit … Les participants ne se connaissent pas tous au départ, on observe une grande diversité sociale et culturelle, mais chacun trouve rapidement une place pour élaborer cette œuvre commune. On parle de tout et de rien, et même d’équilibre alimentaire ! Je suis toujours très touchée par l’ambiance joyeuse et chaleureuse au sein de ces ateliers.
Blandine de la Rochère, bénévole au Secours Catholique